Le mot vient du flamand et signifie petit abri, niche, cabane (comme dans friet kot ou kot à poules) ou même encore taudis. Ce belgicisme désigne au départ un placard (kot à balais) et par extension toute petite pièce comme une chambre d'étudiant, mettant en exergue l'exiguïté généralement rencontrée dans de tels logements.
Ces kots sont soit individuels, soit font partie de logements communautaires, rassemblés autour d'une zone commune (cuisine, sanitaires, ...), appelée familièrement commu.
Ce mot fait toujours partie du patois dunkerquois et se prononce « kotcheu » (petit kot). Il désigne la remise, le cagibi, l'abri de jardin.
De ce terme dérivent :
- le verbe kotter, qui signifie louer et habiter, souvent durant la semaine uniquement, un kot
- les noms kotteur et kotteuse qui réfèrent au locataire d'un kot et souvent, par extension, à tout étudiant habitant sur le site universitaire hors du giron familial
- et les noms cokotteur (ou cokotier) et cokotteuse (ou cokotière), qui signifient colocataire.
Nous sommes donc à la base des "kokoteuses", colocataires, collègues, amies ... et allons vous faire découvrir notre petit monde qui évolue et se transforme au fil du temps.
Une folle idée de coudre, mais aussi de cuisiner, rigoler, partager entre nous et avec vous nos idées et nos bons moments !
A très vite pour de nouvelles aventures.
Chouette Juliette
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